JOUR 2
Hier mercredi second jour au salon @PRODURABLE, avec rappelez vous, pour la fondatrice aujourd'hui nous sommes à l'heure des choix.
Depuis mardi tous les intervenants venus témoigner, présenter la transformation de leurs organisations vers de nouvelles missions, vers la décarbonation, ou encore s'engager vers la RSE, ils ont tous été très clair, pour eux, l'entreprise qui n'anticipera pas ce type de projet a peu de chance d'être encore présente la prochaine décennie .
Les ateliers de ce mercredi sont en rapports avec cela.
@Labanquepostale nous explique pourquoi et comment les PME/ETI peuvent financer leur transition écologique.
Pourquoi :
pour renforcer sa marque employeur
Pour anticiper le changement des réglementations
Pour répondre à des appels d'offres qui sont de plus en plus conçus avec des ONG
Parce que le coût de l'inaction est tout aussi conséquent, ce sera le sujet d'un autre atelier
Comment :
En commençant par un bilan #carbone
En s'engageant vers des certificats d'économie d'énergie pour autofinancer ses projets
En étant accompagné par un financeur dont la #RSE, la #décarbonation etc, n'a plus de secret et qui connait les rouages du système.
Le second atelier de notre journée porte une titre qui dit bien ce qu'il veut dire :
Désengagement salarial lié à l'inaction ou au manque d'efficacité des actions RSE en entreprise.
3 intervenants autour de la table qui connaissent bien leur sujet @justin Longuenesse , président d' #Imagreen et 1er adjoint à La madeleine (59), @François Gemenne, politologue et auteur principal du #GEIC et @Arthur Gosset, documentariste et réalisateur du film @Ruptures, co fondateur de @Together For Earth.
Pour rentrer dans le vif du sujet, @François Gemenne nous parle de coût, oui le désengagement salarial a un coût pour l'entreprise :
Le coût de l'inaction sera supérieur au coût de l'action
Coût des impacts des changements climatiques, par exemple sur la productivité des salariés.
Coût réputationnel, avec certaines attentes des parties prenantes, pouvant se faire pointer du doigt sur les réseaux sociaux.
Coût d'un risque pour la pérennité de l'entreprise, sa compétitivité.
Coût sur la motivation et l'engagement du personnel.
@Imagreen, nous présente quelques chiffres en retour de l'enquête menée avant l'été caniculaire et catastrophique pour notre environnement, auprès d'entreprises de + de 100 salariés.
Conviction citoyennes et vie d'entreprise :
9 salariés sur 10 jugent la situation sociale et environnementale préoccupante
3,7 millions de salariés ressentent un décalage entre leurs convictions sociales et environnementales et leur quotidien en entreprise
1 salarié sur 2 juge le plan d'action de son entreprise inefficace ou constate une absence de stratégie
30% pensent que leurs dirigeants n'ont pas conscience de l'impact de leur entreprise.
6 salariés sur 10 considèrent ne pas être assez, voire pas du tout impliqués dans la stratégie RSE.
75% des salariés qui sont désengagés du projet de leur entreprise, ressentent ce conflit psychologique entre vie au travail et convictions personnelles
Les 1ères conséquences dans et en dehors de l'entreprise :
36% des salariés désengagés ressentant une dissonance vivent des conflits avec leurs collègues et/ou prennent leurs distances avec eux.
52% ne prennent plus d'initiatives et/ou retardent l'exécution des tâches qui manquent de sens.
54% remettent en question les décisions et/ou critiquent ouvertement la stratégie de l'entreprise.
1er coût économique pour les entreprises qui s'ajoute à la fuite des talents :
6 salariés sur 10 désengagé et ressentant une dissonance, envisagent ou ont déjà pris la décision de quitter l'entreprise.
Le changement climatique à lui seul entraine des besoins et demandes spécifiques de toutes les parties prenantes, comme par exemple adapter les horaires de travail face au climat…Etc.
C'est bien maintenant que les choix doivent se prendre.